2.3/ GPS III et Galiléo

 

 

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GPS II/III et Galiléo

Les satellites du GPS évoluent et, au fur et à mesure des remplacements de maintenance, de nouveaux engins ajoutent des fonctionnalités au système. Les satellites les plus récents, baptisés GPS II, peuvent ainsi émettre des signaux plus puissants, et donc plus difficiles à brouiller par un éventuel ennemi. Mais l’armée américaine prépare un GPS III qui devrait être mis en service à la même époque que le futur système européen Galiléo (horizon 2008). Les deux systèmes devraient être compatibles. Une de leurs particularités : les satellites pourront, en plus de leur signal codé, adresser des messages spécifiques aux récepteurs. Techniquement, ces futurs systèmes poursuivent plusieurs objectifs :


  • améliorer la visibilité des satellites par l’augmentation de leur nombre, le choix des orbites et leur inclinaison (l’angle de l’orbite du satellite par rapport à l’équateur). Galiléo comportera ainsi 27 satellites sur 3 orbites (23 222 kilomètres) et inclinés de 56° par rapport à l’équateur. Cette disposition devrait permettre de mieux couvrir les régions tempérées, où les métropoles sont plus nombreuses. Un couplage de GPS et de Galiléo, qui seraient alors regroupés au sein d’un nouveau GNSS (Global Navigation Satellite System), offrirait un service très supérieur en couverture, en précision et en efficacité, à chacun des systèmes pris séparément.


  • Renforcer la fiabilité du système. Sur chacune des 3 orbites de Galiléo, un satellite de secours pourra remplacer en quelques heures un engin défaillant. Avec ses 6 orbites, le GPS III aura plus de peine à atteindre cet objectif.

 

  • Fiabiliser le signal : pilotés par les militaires américains, les satellites GPS II et bientôt GPS III pourront faire varier leur puissance d’émission selon les besoins (brouillage ou obstacles de terrain)


  • Améliorer les horloges : Celles de Galiléo feront appel au rubidium (élément chimique qui compte 37 électrons. Il sert notamment à la fabrication de cellules photoélectriques) et leur conception limite leur dérive à moins de 10-13 secondes sur 100 secondes. De plus, elles seront doublées d’une deuxième horloge : un maser (dispositif analogue à un laser mais émettant dans le domaine des micro-ondes) hydrogène dont la dérive est inférieure à 10 -14 secondes sur une durée de près de trois heures.

 

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