2.3/ Détection et preuves

 

 

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Sources 

 

1-Moyens utilisés pour la détection du dopage a L’EPO.

Cette hormone de synthèse contient des isoformes qui n'existent pas dans la version naturelle, on peut donc différencier aujourd'hui un apport extérieur d'une production naturelle, comme c'est le cas lors de séjours en altitude.

Ainsi, certaines formes de l'EPO sont décelables. Par exemple, trois formes d'EPO peuvent être détectées par la méthode urinaire du laboratoire national de dépistage de Châtenay-Malabry. La forme delta produite par le laboratoire Aventis ne l'est pas encore. La darbépoïétine alpha, plus connue sous le nom de Nesp, est, elle, décelable, grâce à la coopération du laboratoire Amgen, qui a produit la molécule. 341 tests d'EPO ont été réalisés les neuf premiers mois de 2002, contre 266 sur l'ensemble de 2001, ce qui montre que l'EPO n'a pas fini d'intéresser les laboratoires qui voient en cette substance un marché qui ne cesse de se développer malgré les nombres scandales liés au dopage.

Détecter l'EPO deux à trois jours après sa prise reste utile à l'occasion de contrôles inopinés. C'est possible depuis l'an 2000 grâce à un test urinaire mis au point par Jacques de Ceaurriz et Françoise Lasne, chercheurs du Laboratoire National de Dépistage du Dopage (LNDD). Capable de différencier l'EPO artificielle de l'EPO naturelle, ce test a prouvé son efficacité en étudiant les prélèvements d'urine réalisés lors du Tour de France 1998. Sur les 102 échantillons, 14 cas de fraudes avaient été révélés, mais les analyses trop éloignées de la compétition n'ont pas eu de suites.

Pour des contrôles durant les compétitions, les tests indirects permettent de repérer des échantillons suspects jusqu'à trois semaines après la prise d'EPO. La détection est alors basée sur des prélèvements sanguins. On mesure différents paramètres, par exemple : l'hématocrite(volume de globules rouges sur le volume sanguin total), la présence de fer en excès dans le sang (car l'injection d'EPO nécessite une prise de fer pour la fabrication des globules rouges).

 

2-La preuve par le cœur ( exemple avec le cyclisme)

 

Un des indicateurs les plus révélateurs du dopage est le rythme cardiaque . La force des grands sportifs est de pouvoir pousser leur cœur a prés de 200 pulsations/min et à maintenir cette fréquence le temps d’un col ou d’un sprint lors des épreuves les plus difficiles du tour de France, mais plus un cœur bat vite plus il consomme d’énergie et d’oxygène et plus il s’épuise. Toute personne ressent de la fatigue a part si celui-ci ingère de l’ EPO alors….

Exemple : - Paris - Roubaix , course de plus de 7 heures. Un coureur non dopé a un rythme cardiaque moyen de 150 pulsations/min avec un max de 178 pulsations/min. Le cœur ne descend jamais sous les 100 pulsations/min meme dans les zones faciles protégé du vent . Au cours de la course, le corps épuise ses réserves et le rythme du cœur descend de plus en plus et ne parvient pas à rester dans les zones élevées

Etape du tour de France , étape plate puis col de catégorie 2, le coureur a un rythme moyen de 90, le coureur ne puise pas dans ses réserves puis au bout d’un certain temps tout s’accélère la fréquence cardiaque monte mais reste très en deçà de celle du coureur à l’eau qui lui, est toujours a bloc. Attaques finales sprint et col le cœur a les réserves pour bondir a près de 180. la fréquence cardiaque ne cesse de monter, la preuve que les réserves sont intactes ce qui prouve bien que le coureur est dopé .

 

3-La preuve par le watt


L’étude comparative de puissances permet de mesurer sur les douze dernières années les bonds de puissance effectués par les vainqueurs du tour de France. On note une progression spectaculaire de 20% de la puissance moyenne entre 1991 et 1995. Celle-ci est passée de 370 à 445 watts. Un palier apparaît entre 1995 et 1998 (450 watts). Cette stagnation est due a l’affaire Festina, cette année là, Lance Amstrong signe sa première victoire. Puis en 2000 jusqu'à nos jours une nouvelle hausse de 7.5%.

Exemple : Jan Ullrich, coureur cycliste allemand lors de la montée du col d’Andorre-Alcalis (col hors catégorie ) en 1997 avait développé 495 watts pendant 23 minutes. Ce coup de force équivaut à soulever des sacs de ciment d’une cinquantaine de kilos à la cadence d’un part seconde sur une hauteur d’un mètre,et ce, 1380 fois d’affilée. Cet exploit est d’autant plus surnaturel qu’il intervient après 7 heures de course, avec 5 cols dont L’elvira et ses 34 kilomètres d’ascension. De plus, la performance d’Ullrich a été réalisé a une altitude moyenne de 1900 m, là ou la consommation maximale d’oxygène est diminué de 4% environ. En cette fin d’étape, quelle aurait été sa vitesse à puissance équivalente sur une portion plate avec un vélo aérodynamique de contre-la-montre ? sa puissance de 495 watts lui aurait permis de rouler facilement sur une route avec un bon revêtement et sans vent à une vitesse de 56 km/h. Autrement dit après 7 heures de course en montagne Ullrich aurait pratiquement battu le record de l’heure de Chris Boardman.


 

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