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[2.1/ Intêrets][2.2/Effets néfastes][2.3/ Détection et preuves]
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Tous les types de dopage a l'EPO visent à améliorer l'endurance, l'oxygénation des tissus. Les instances ont situés un taux d’hématocrite suspect des 47% où le sportif subit des analyses d’urines complémentaires. Au delà de 50% le sportif est « inapte au travail ». Il est arrêté.
Il existe plusieurs types d'EPO de synthèses utilisés pour le dopage. En voici des exemples: EPO alpha ou beta Injections sous cutanées ou intraveineuses. Persistance des produits dans l’organisme : entre 3 et 10 jours selon l’individu et la dose prescrite. Demi vie de 12 heures en sous-cutané, deux fois moins en intraveineuse.
En augmentant le nombre de chaînes glycosylées par une légère modification de la chaîne protéique, on peut obtenir une forme retard, la darbépoétine-a (Aranesp™), qui ne nécessite plus qu'une injection hebdomadaire. Injections sous-cutanées. Traces pendant une dizaines de jours selon l’individu et la doses prescrite. Efficacité plus longue que l’EPO Alpha ou Bêta. Demie vie 3-4 jours. Les sportifs peuvent passer de longues périodes sans avoir besoin de reprendre des produits. Avantage considérable qui permet de ne pas avoir a transporté des substances interdites et d’échapper a d’éventuels contrôles policiers. Mais on détecte très bien ce produit dans les urines. La NESP reste beaucoup plus longtemps dans le sang que l’EPO traditionnelle. On la détecte autrement, les laboratoires on mit au point un système de dépistage efficace.
EPO delta Injections sous cutanées. Persistance identique a l’EPO alpha ou bêta. Fabriqué par le laboratoire Aventis Pharma aux Etats Unis et probablement au Japon, issue du génie génétique sur cellules humaines, ce qui devrait la rendre « invisible ». Elle est obtenue à partir de cellules humaines disposant des gènes de l'EPO, que l'on stimule in vitro Toutefois elle n’est identique a l’EPO humaine qu’à 99%.
EPO oméga ou EPO max Injections sous-cutanées. Persistance identique à l’EPO alpha ou Bêta. EPO fabriquée a partir de cellules de reins de hamster, quasi similaires aux EPO alpha et Bêta. Ses effets plus longs sont appréciés en médecine. Détournée par les sportifs, elle n’a toutefois jamais été dépistée en europe. Elle est commercialisée dans les pays de l’Est et en Amérique du sud. Elle est plus facilement repérable que les autres EPO car la plus éloignée de la forme humaine.
Prise orale. Les mimétiques de l’EPO sont des petites molécules. Elles s’insèrent sur les récepteurs à l’EPO et produisent la cascade d’effets engendrés par L’EPO endogène ou exogène. Officiellement elle sont encore en phase expérimentale, mais beaucoup de gens y travaillent. L’intérêt thérapeutique est d’éviter les injections a répétition au profit d’un prise orale. Intérêt d’autant plus intéressant pour les athlètes que le produit est très vite dégradé.
La RSR 13 Injections intraveineuses ou perfusions. Action et élimination rapides. Apparaît dans les analyses d’anabolisants. Détectable 24heures après l’administration. Avec l’EPO, elle permet un
meilleur transport de l’oxygène et un relargage beaucoup
plus efficace de celui-ci dans les cellules. Mais cela est pour des
effort de pas plus d’une heure car après
l’hémoglobine se trouve désaturée en oxygène
et il y a risque de cyanose. Des effets qui impliquent , avant et
après l’effort un passage en tente a oxygène.
Sécrétagogues peptidiques de GH Injections sous cutanées. Effet rapide. Active la sécrétion naturelle de l’EPO, d’ou la difficulté d’apporté des preuves de ce dopage. Molécules très petites
d’oligopeptides, facilement repérables dans le plasma et
l’urine, mais il sont une durée de vie très fugace,
d’où une réelle difficulté de détection. Actovegin. Injections intra veineuses. Indécelable ni dans le sang ni dans l’urine. Plus connu sous le nom de sang de veau déprotéiné, c’est un produit ancien utilisé à la fin des années 1980. On en a pourtant trouvé dans les poubelles de l’équipe US postal en juillet 2000. Ce produit a été l’objet d’une étude montrant qu’il améliore la vélocité du sang, le transport de l’oxygène et la pénétration du glucose. Il permet aussi de fluidifier le sang en remplacement de l’aspirine utilisés par des athlètes sous EPO et de masquer certains produits interdits.
Des produits ne sont pas systématiquement recherchés. C’est le cas des produits de la famille des hormones de croissance. L’EPO en fait partie. Exemple : les tests spécifiques de recherche de l’EPO coûtent 300€ par échantillon, une sommes a laquelle il faut ajouter le prix des contrôles de base (200€ ) et les rafales de contre expertises qui ne manquent jamais de suivre un contrôle positif. Cela fait un coût considérable pour par exemple un championnat de football. Souvent, les produits sont visibles aux analyse mais le protocole de recherche n’est pas validé par les scientifiques. Les résultats ne sont alors que des indices, pas de preuves suffisantes pour entraîner une sanction sportive ou judiciaire. Exemple : Les sécrétagogues qui font probablement aujourd’hui le bonheur des athlètes de tout premier plan. Ou encore l’Actovegin, retrouvé dans les valises de l’équipe cycliste de l’US Postal en juillet 2000. Aujourd’hui les préparateurs physiques et la médecins maîtrisent parfaitement la technique du micro-dosage, et les seuils de détection. Exemple : certains sportifs prennent des doses de 20 à 40 mg de produits avant de grandes compétitions, mais avec par exemple 5 a 10 mg tous les deux jours il n’y a pas de pics au contrôle. Démonstration confirmée par Marie florence Grenier-Loustalot du CNRS : « Avec le micro-dosage, on est battu. Tout ce que je pourrais dire pour ce genre d’analyses, c’est qu’il y a des traces. Une affirmation insuffisante, qui ne constitue pas une preuve solide. Tout est détectable mais il y a des limites de doses et de machines. » |