2.2/Effets néfastes

 

 

[2.1/ Intêrets][2.2/Effets néfastes][2.3/ Détection et preuves]
Accueil 
1/ EPO 
2/ Dopage 
Conclusion 
Sources 

 

L'usage d'EPO n'est pas anodin. Injecté trop rapidement, ses effets secondaires s'apparentent à un syndrome grippal… des symptômes retrouvés étrangement dans certaines affaires… Mais parfois, le dérapage est plus important : "En augmentant le nombre de globules rouges, le sang devient moins fluide. A court terme, cet épaississement augmente le risque de formation de caillots sanguins, donc le risque de thromboses (infarctus ou attaques vasculaires cérébrales)" précise Michel Audran, professeur à la faculté de pharmacie de Montpellier et expert auprès du Conseil de lutte et de prévention du dopage (CPLD). Ces effets secondaires obligent d'ailleurs les sportifs dopés à prendre de l'aspirine ou des anticoagulants (qui fluidifient lesang). Malgré cela, plusieurs décès suspects surviennent durant les années 1990. A long terme, l'EPO entraîne des risquesd'hypertension artérielle, voire de cancer de la moelle osseuse.

L’hémoglobine pour sa synthèse a besoin de Fer. Sans une cure de fer il est impossible de fabriquée l’hémoglobine suffisante pour transporter l’oxygène. L’organisme d’un sportif dopé à l’EPO ne dispose pas d’un stock naturel suffisant. En général cela se fait sous forme de deux injections hebdomadaires. Cela induit un problème : une surdose en Fer entraîne un stockage au niveau du foie et peut provoquer des problèmes hépatiques, comme des cirrhoses. C’est un problème qui passe inaperçu parce que la maladie n’apparaît que 20 à 25 ans après. Certains athlètes font des saignées pour éliminer le Fer en surplus. 

 


Site sous Creative Commons.

driver37@free.fr